Présentation de Petit Vodo
Fruit de
trois longues années de travail, cet album est un tournant je
pense dans ma vie artistique. Le rock and roll côtoie plus que
jamais le nu-blues et les titres empruntent plus profondément
les voies empruntées sur mes précédents albums.
L'ombre de l'Angleterre plane sur tout le disque. C'est un album "branleur"
et en même temps très sérieux. J'aborde le problème
irako-américain -"I am thinking right now" - comme
celui des seins opulents - "Paw Paw"- comme toujours la référence
à Bo Diddley - "Bo Crash" et "Soul Singer"
- Les femmes sont à l'honneur - "Sugar Sugar" et "Relaxxx"
- mes voyages outre Atlantique - "Sweet as a nut" - l'auto
dérision (?) - "Big Star" - et enfin un hommage ensoleillé
à Robert Johnson - "One Nite, No Way".
"Allright" qui clôture le disque est un big coup de
gueule à tous ceux qui ont essayé d'abuser de moi durant
ces trois dernières années.
Mais globalement j'aimerai que l'on ressente l'optimisme qui se dégage
de l'interprétation. Je désire vraiment que ce disque
trouve un public plus large que les précédents.
Avis
du webmaster
Après
4 années d'absence discographique, voilà enfin le nouvel
album, le 3ème, de Petit Vodo. Véritable bombe de trash
rock'n'roll aux forts relents de dirty blues, cet opus foisonne de petits
samples expérimentaux, de cris sauvages, de chants distordus
qui viennent hanter le tout. Cela confère à l'ensemble
une richesse incroyable qui se révèle au fil des écoutes.
C'est le côté bricolo-bidouille à la Beck de monsieur
Vodo. Se moquant respectueusement de ses grands-pères adoptifs
(Bo Diddley sur "Bo Crash", "Soul Singer" et Robert
Johnson sur "One Nite, No Way"), Petit Vodo manie aussi bien
l'électricité ("Relaxxx") que le bottleneck
sur l'acoustique ("Riders and Mojo"). Cet album audacieux
se termine par un titre complètement déjanté "Allright"
qui fait craindre le pire pour la santé mentale de Petit Vodo.
Assurément un titre qui fera des merveilles en live. Bref,
voilà un joyeux et jouissif fourre-tout, bien déluré
comme savent si bien le faire les artistes tels que Captain Beefheart,
Tom Waits (Mule Variations), Blues Explosion (Acme, Damage), RL Burnside
(Wish I Was In Heaven Sitting Down). Ces belles références
sont bien pratiques pour donner une idée de cet album, mais ne
vous méprenez pas sur mon propos : Petit Vodo joue du Petit Vodo !
[ jAm ]
Chroniques de presse
Kérosène #4 -
automne 2004
Ca y est, le Bordelais Nouveau est arrivé ! Quatre ans, il nous
aura fait patienter quatre ans depuis son dernier coup de boutoir !
Et quatre ans avec une ceinture de chasteté ... c'est long, mais
cette abstinence forcée n'aura pas été vaine: en
plus de l'attente qui décuple le plaisir de l'accueillir de nouveau
en nous, Petit Vodo nous revient en pleine(s) forme(s), pleins d'envie
et d'idées avec un son plus précis mais aussi plein de
reliefs et d'aspérités. La rythmique ouvrant le disque,
qui réveillerait une vieille fille, annonce tout de suite la
couleur on va en prendre plein la gueule Impression confirmée
dans «Sugar Sugar» où il nous annonce «Call
me if you wanna fuck, i'm never empty, never drunk» et affirmée
au fil des 12 titres qui constituent ce disque. Musicalement, c'est
du «Nu-Blues» de haute facture que l'on pourrait comparer,
pour faire comme tout le monde, à ce qui se fait sur le label
Fat Possum (bien que le son de ce disque soit moins plat que ceux de
Bob Log III par exemple) mais ça me fait davantage penser aux
Cramps pour la folie, l'urgence et le propos et à Beck (sans
la côté apathique dans la voix) pour le côté
expérimentation et bricolage. Que ça bastonne en binaire
ou sur des titres plus lents et plus sexy comme «Relaxxx»
ou «Big Star», ou encore des pauses acoustiques comme «Riders
& Mojo» ou «Sweet As A Nut» faisant office de
cigarettes après l'amour, Petit Vodo fait tout à fond.
C'est presque trop, penseront certains, mais n'est-ce pas là
la raison d'être du Rock'n'roll ?? [Loic]
Abus
Dangereux #87
- avril/mai 2004
Petit Vodo a beau jeu de se mettre en scène, porté par
les choeurs extasiés de jeunes filles à peine pubères,
son bidouillage intuitif tourne aujourd'hui comme une centrale électrique
et en trois quarts d'heure de blues garage transistorisé il tutoie
les plus grands avec la désinvolture d'un Géo Trouvetou
nourri au "boogie chillen" de John Lee Hooker. C'est rien
de dire que le courant passe ! Roi du raccord fleuri, son raccommodage
sonore furette aussi bien chez les Dolls ("C'mon Boys!") que
chez Bo Diddley, visitant d'égale manière pénitenciers
du sud profond et folklore Tahitien. Sans le moindre accroc, ni rien
de décousu. Véritable tour de force, où les traditionnelles
douze mesures en prennent pour leur grade, "A little big pig..."
est aussi une ode au corps, celui qui aime, éructe, transpire
et s'emballe. Un disque charnel, visant autant la tête que le
bassin. On reçoit le message cinq sur cinq ! Petit, sans doute,
mais solidement charpenté. [AF]
Crossroad #20 -
mai 2004
chronique n°1
BLUES'N'ROLL. De retour après quatre années d'absence,
pour son troisième opus, Petit Vodo poursuit sa relecture du
blues en le déstructurant jusqu'à en tirer l'essence qu'il
passe à la moulinette electro-punk. On peut dire de ce multi-instrumentiste,
qu'il est un tripatouilleur génial n'hésitant pas à
triturer tout ce qu'il touche, instruments divers et variés.
Jugez-en plutôt, le performer joue de la batterie, de la guitare
et de l'harmonica, il se débrouille au piano, à la basse,
à la guimbarde et au godemiché ! Le one blues man band,
livre avec cet opus, un album créatif et inventif, où
se poursuit le dialogue désormais bien entamé entre le
rock'n'roll et le blues qu'il campe dans notre siècle, loin des
poncifs passéistes. Il est vraisemblable que les puristes du
blues (du moins les plus sectaires d'entre eux) ne s'y retrouveront
que difficilement, mais qu'importe et après tout tant pis pour
eux. Pourtant A little Big Pig With A Pink Lonely Heart est l'un des
albums les plus intéressants du moment qui prouve si besoin était
que si Petit qu'il soit, le Vodo joue dès à présent
dans la cour des grands. [Nadia & Dom Sarraï-Desseigne]
Crossroad #20 -
mai 2004
chronique n°2
NU-BLUES.
Le Fameux 'French One Man Band of the Nu-Blues' est basé vers
l'Ouest du Monde, là où l'on voit encore la lumière
quand les autres ne la perçoivent déjà plus. Le
Petit Vodo, c'est lui, a donc commis l'irréparable en sortant
son missile blues promis il y a peu (voir Crossroad #19), une tornade
nommée avec une dérision aiguë 'Un petit cochon avec
un cœur rose solitaire'! Et soudain le blues entre dans le siècle,
loin des musées et autres hommages actuels à peine bruyants,
un blues aussi torturé que jadis, mais avec les moyens du moment,
et le cœur (rose) d'un homme au croisement des musiques vraies
et modernes. Ce disque est l'œuvre d'un enfants des Arts, génie
des bidouillages sauvages et des scénarios ciselés dans
l'écrin d'un film musical, des scénarios dessinés
avec un soin qui frise l'excès et suspendus à la tradition
par on ne sait quel fil ténu. Voilà un créatif
définitivement ancré dans la vie du moment, perfectionniste
dans l'âme, qui peint son œuvre avec des couleurs sonores
chatoyantes, éclatées, vibrantes et calées au millimètre.
Ce poète du blues de demain refuse le rock délabré
et en saisit, avec une perception toute visionnaire, l'indéfinissable
modernité de la Chose, musicale et technologique, en caressant
les rythmes et les ruptures avec un phénoménal brio. Etiquetée
comme Nu-Blues, cette musique vibratoire sourde de l'âme et du
cœur, sinon de machines du XXIème siècle, mais surtout
de l'imagination débridée de l'auteur ; cette musique
c'est du blues vrai aux accents parfois roots et acoustiques (ah ces
belles glissades sur le manche), parfois punk rock, mais toujours celui
de l'émotion brute ! Glissant entre les gouttes du blues légendaire
(il y a comme du Hound Dog Taylor dans cet Homme), le Petit Vodo ouvre
la voie des musiques charnelles sans concession, violentes dans les
riffs, juste les sentiments, brouillant les codes et les règles,
brisant les portes (de la perception) et déclenchant, tant sa
quête est forte, à la fois respect et effroi. Ce disque
est une Oeuvre dont on espère qu'elle n'attendra pas le siècle
suivant pour comprendre qu'elle annonce enfin l'avenir. [Francis
Rateau]
Rock
& Folk – #441 - mai 2004
S'il joue aujourd'hui les têtes de lard, Petit Vodo n'en est pas
moins un des seuls artistes français à savoir encore ce
que veulent dire ces deux mots simples : rythme et blues. Deux albums
et des années de tournées non-stop ont valu à Sébastien
Chevalier une réputation mieux ancrée en Angleterre que
sous nos latitudes : il est même comparé à Jon Spencer,
RL Burnside ou Beck. Et là, il y a clairement du vrai, l'animal
jouant littéralement les hommes-orchestres sur scène et
bidouillant en home studio les couches et les samples - c'est le côté
Beck - tout en proposant un blues garage gavé aux stéroïdes,
dans la lignée du Jon Spencer Blues Explosion. Petit Vodo décape
lui aussi un blues trop souvent réduit de nos jours à
une musique polie consommée par les bobos qui vont voir les documentaires
de Scorsese. "A Little Big Pig..." attaque fort et dur, injecte
ce qu'il faut de bizarrerie dans la sauce et ne relâche jamais
la pression, quitte à négliger la progression et à
faire un peu trop de surplace. Gorgé d'électro, chaque
morceau triture jusqu'au Io-fi un élément du blues : la
slide ("Sunset"), le talking-blues marmonné, une vibration
à la Bo Diddley ("Bo Crash"), de l'écho façon
studios Sun en 1954. Le bordélique bordelais convainc par son
côté bricoleur et hilare, révélant au détour
de chaque boucle une réelle connaissance et surtout une véritable
ferveur pour le genre assez inaccoutumée chez nous. Il reste
encore à Petit Vodo à savoir mieux exploiter et prolonger
cette passion mais il vient de prouver ici que s'il se réclame
du genre porcin, il relève plutôt du cochon truffier. [François
Bacherig]
Punk
Rawk # 15 -
avril 2004
Retour inopiné du solitaire bordelais pour un formidable album.
Jusque là, on ne faisait que se retourner sur son passage, désormais,
on lui barrera la route pour l'obliger à nous serrer la pince.
Ce disque longuement cogité ne fait aucun mystère de sa
profonde inspiration. Petit Vodo s'intalle crânement entre le
Blues Explosion et le blues des trottoirs pour un opus qui emportera
même les suffrages de publics inattendus. [PF]
www.melodick.fr.st
-
25.03.2004
Y a que
les imbéciles qui changent pas d’avis et ouf ! ce matin
je m’aperçois donc que je ne suis pas un imbécile.
Malgré la pluie et le froid, la journée commence plutôt
bien. Petit
Vodo, comme son collègue Bob Log, n’a jamais réussi
à m’amener au bout d’un album sans que je trouve
ça chiant. Idem en concert, ce concept du «one man band»
est impressionnant et puis ensuite il se fait rattraper par sa limite
et on finit par s’ennuyer. Ce nouvel album fait donc un bras d’honneur
à tout ce que je viens de dire. PV n’abandonne pas le blues,
mais le sort de son ornière ultra roots lo-fi voix saturée
pour lui mettre des guirlandes. Empruntant
les chemins du JSBX (plus soul, plus groove, plus dansant), il plonge
dans l’esprit d’un Suicide fun ou des (hélas, hélas)
trop méconnus niçois Dum Dum Boys, géniaux bidouilleurs
du R'n'R (voire des Littles Rabbits). Fini (ou presque) cette terre
brûlée, sèche qui accrochait les oreilles, elle
fait place au soleil avec piscine : le morceau d’ouverture "One
Nite, No Way" est un tube soul pop avec chœur de jeunes filles
en bikini (si si je vois les gens dans les notes de musique). Sur ce
coup Petit Vodo m’a bien retourné, et je l’en remercie. note
: 4.0/5 [Bob
Morlock]
Rock
& Folk – #443 - juin 2004
Petits clins d'oeil rapprochés aux 13th Floor Elevators, Bar-Kays
ou Black Keys sur ces morceaux enregistrés durant l'été
caniculaire de 2003. Ailleurs Petit Vodo rend hommage à Morphine
("Sweet as A Nut") et rappelle à deux reprises que
Bo Diddley est toujours bien vivant. Bien vu. [Vincent Hanon]
Rock
Sound #122
- mars 2004
Le
one blues man band bordelais se rappelle à notre bon souvenir
avec la parution d'un nouvel album sidérant, quatre ans après
'69 Stereovox'. Le garçon a su mettre à profit son expérience
au service d'un disque définitivement convaincant. Petit Vodo
fait la nique à lui tout seul aux vaillants fantassins du blues
rendu à sa plus simple expression, et en plus, il se permet avec
grâce de titiller un gibier un peu plus consistant. Le Blues Explosion
est clairement mis en joue. Ca paraît présomptueux de la
part d'un homme seul, le format même du groupe est très
mégalo, cela dit, ce nouveau chapitre révèle un
gaillard qui a trouvé sa véritable vitesse de croisière.
Petit Vodo est l'exact chaînon manquant entre Bob Log III et le
Blues Explosion, il n'hésite pas à avoir recours à
la technologie pour l'accompagner tout en conservant les deux pieds
plantés dans le bayou. On dirait qu'une place lui était
réservée, qu'elle l'attendait, ça y est, il l'occupe
et ça va se savoir. Note : 8/10 [Patrick
Foulhoux]
www.loreille.fr.fm
C'est assez rare pour être noté, cet album est un vrai
album de rock'n'roll blues mais il est orchestré par une seule
personne. Qui s'occupe de la batterie, des guitares, de l'harmonica,
de la voix et quelques autre trucs en plus. C'est un "One man band
of the nu- blues", à traduire blues moderne. C'est vrai
que ça fait pas mal penser à Jon Spencer Blues Explosion
dans la ré-appropriation rock'n'roll du blues, mais au risque
de vous choquer je trouve ça mieux parce que ça part plus
en couille. La musique est suave comme un bonbon au caramel fondu et
la technique est au rendez vous. Comme je disais y'a pas si longtemps,
c'est le genre de truc qui te donne envie de ramper sur le dos en te
caressant les tétons !! La musique oscille entre des passages
limite country déjantée; blues presque propre et autre
bien crado. ça varie pas mal le long de l'album mais tout est
bon. C'est la troisième production du bordelais qui a quand même,
un bagage assez impressionnant vu qu'il a déjà joué
dans divers groupes avant (allant du jazz au rock) et qu'il a fait des
scènes énormes comme les Transmusicales ou les Eurockéennes.
Ce qui est assez étonnant d'ailleurs puisque en écoutant
l'album on se dit que c'est impossible que ce mec fasse des concerts.
Et pourtant, ses shows sont définis comme un "one-man rock'n'roll
circus" parce qu'en plus de tout jouer tout seul il fait aussi
les visuels. C'est une très bonne production bien barré
que je vous conseille vivement si vous aimez le wak'n'woll. Y'a ce qu'il
faut de pétages de polmbs et ce qu'il faut de tenue musicale
pour faire un très bon album de modern blues.
X-Rock #4 –
mai 2004
Le nouveau dommage hémi-collatéral perpétré
par le Girondin s'avère posséder la puissance de feu d'une
redoutable torpille. Sa passion du blues et son amour du groove étayent
des chansons pleines de vie et de couleurs qui, de chatoyantes à
fortes en gueule, sont capables de passer par différentes humeurs
avec aisance. Petit Vodo s'est fixé une règle, faire une
chasse sans répit à l'ennui, pour un disque tout en mouvements.
"A Little Big..." déroule sans accroc des chansons
pleines de tempérament. Recommandé par votre boucher charcutier.
www.presto.presse.fr - juin 2004
Sans Jon
Spencer Blues Explosion peut-être n'y aurait-il jamais eu de PETIT
VODO ? Mais on va pas éternellement lui faire le procès
d'être arrivé après et surtout d'être mal
né : c'est-à-dire Français, du sud ouest qui plus
est. D'autant plus que loin d'être un faussaire, PETIT VODO impose
sa griffe sur la carrosserie de la belle américaine. Si on cite
Boss Hog on ne fait pas beaucoup avancer le bazar mais si on évoque
comme un croisement entre les regrettés Brainiac, le blues cra-cra
de Fat Possum et une bonne dose de mégalomanie, on tient là
un très bon disque de rock. Produit au garrot, interprété
par un cabot vicelard ne cherchant qu'à se frotter sur la première
guibole qui se trémousse, cet album donne largement plus que
le change. Bien sûr que le PETIT VODO du sud ouest nous fait “l'américano”
mais ce gros malin possède le charme des grands bluffeurs sans
passer par la case escroc. De sales manières mais finalement
très honnête, PETIT VODO est vraiment un grand mytho. [Bertrand
Lanciaux]
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