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A Little Big Pig With A Pink Lonely Heart

label : Lollipop Records

supports : CD/LP

date de sortie : 06 juillet 2004


Écouter des extraits musicaux



Présentation de Petit Vodo

Fruit de trois longues années de travail, cet album est un tournant je pense dans ma vie artistique. Le rock and roll côtoie plus que jamais le nu-blues et les titres empruntent plus profondément les voies empruntées sur mes précédents albums. L'ombre de l'Angleterre plane sur tout le disque. C'est un album "branleur" et en même temps très sérieux. J'aborde le problème irako-américain -"I am thinking right now" - comme celui des seins opulents - "Paw Paw"- comme toujours la référence à Bo Diddley - "Bo Crash" et "Soul Singer" - Les femmes sont à l'honneur - "Sugar Sugar" et "Relaxxx" - mes voyages outre Atlantique - "Sweet as a nut" - l'auto dérision (?) - "Big Star" - et enfin un hommage ensoleillé à Robert Johnson - "One Nite, No Way".
"Allright" qui clôture le disque est un big coup de gueule à tous ceux qui ont essayé d'abuser de moi durant ces trois dernières années.
Mais globalement j'aimerai que l'on ressente l'optimisme qui se dégage de l'interprétation. Je désire vraiment que ce disque trouve un public plus large que les précédents.


Avis du webmaster

Après 4 années d'absence discographique, voilà enfin le nouvel album, le 3ème, de Petit Vodo. Véritable bombe de trash rock'n'roll aux forts relents de dirty blues, cet opus foisonne de petits samples expérimentaux, de cris sauvages, de chants distordus qui viennent hanter le tout. Cela confère à l'ensemble une richesse incroyable qui se révèle au fil des écoutes. C'est le côté bricolo-bidouille à la Beck de monsieur Vodo. Se moquant respectueusement de ses grands-pères adoptifs (Bo Diddley sur "Bo Crash", "Soul Singer" et Robert Johnson sur "One Nite, No Way"), Petit Vodo manie aussi bien l'électricité ("Relaxxx") que le bottleneck sur l'acoustique ("Riders and Mojo"). Cet album audacieux se termine par un titre complètement déjanté "Allright" qui fait craindre le pire pour la santé mentale de Petit Vodo. Assurément un titre qui fera des merveilles en live. Bref, voilà un joyeux et jouissif fourre-tout, bien déluré comme savent si bien le faire les artistes tels que Captain Beefheart, Tom Waits (Mule Variations), Blues Explosion (Acme, Damage), RL Burnside (Wish I Was In Heaven Sitting Down). Ces belles références sont bien pratiques pour donner une idée de cet album, mais ne vous méprenez pas sur mon propos : Petit Vodo joue du Petit Vodo !

[ jAm ]


Chroniques de presse

Kérosène #4 - automne 2004
Ca y est, le Bordelais Nouveau est arrivé ! Quatre ans, il nous aura fait patienter quatre ans depuis son dernier coup de boutoir ! Et quatre ans avec une ceinture de chasteté ... c'est long, mais cette abstinence forcée n'aura pas été vaine: en plus de l'attente qui décuple le plaisir de l'accueillir de nouveau en nous, Petit Vodo nous revient en pleine(s) forme(s), pleins d'envie et d'idées avec un son plus précis mais aussi plein de reliefs et d'aspérités. La rythmique ouvrant le disque, qui réveillerait une vieille fille, annonce tout de suite la couleur on va en prendre plein la gueule Impression confirmée dans «Sugar Sugar» où il nous annonce «Call me if you wanna fuck, i'm never empty, never drunk» et affirmée au fil des 12 titres qui constituent ce disque. Musicalement, c'est du «Nu-Blues» de haute facture que l'on pourrait comparer, pour faire comme tout le monde, à ce qui se fait sur le label Fat Possum (bien que le son de ce disque soit moins plat que ceux de Bob Log III par exemple) mais ça me fait davantage penser aux Cramps pour la folie, l'urgence et le propos et à Beck (sans la côté apathique dans la voix) pour le côté expérimentation et bricolage. Que ça bastonne en binaire ou sur des titres plus lents et plus sexy comme «Relaxxx» ou «Big Star», ou encore des pauses acoustiques comme «Riders & Mojo» ou «Sweet As A Nut» faisant office de cigarettes après l'amour, Petit Vodo fait tout à fond. C'est presque trop, penseront certains, mais n'est-ce pas là la raison d'être du Rock'n'roll ?? [Loic]

Abus Dangereux #87 - avril/mai 2004
Petit Vodo a beau jeu de se mettre en scène, porté par les choeurs extasiés de jeunes filles à peine pubères, son bidouillage intuitif tourne aujourd'hui comme une centrale électrique et en trois quarts d'heure de blues garage transistorisé il tutoie les plus grands avec la désinvolture d'un Géo Trouvetou nourri au "boogie chillen" de John Lee Hooker. C'est rien de dire que le courant passe ! Roi du raccord fleuri, son raccommodage sonore furette aussi bien chez les Dolls ("C'mon Boys!") que chez Bo Diddley, visitant d'égale manière pénitenciers du sud profond et folklore Tahitien. Sans le moindre accroc, ni rien de décousu. Véritable tour de force, où les traditionnelles douze mesures en prennent pour leur grade, "A little big pig..." est aussi une ode au corps, celui qui aime, éructe, transpire et s'emballe. Un disque charnel, visant autant la tête que le bassin. On reçoit le message cinq sur cinq ! Petit, sans doute, mais solidement charpenté. [AF]

Crossroad #20 - mai 2004
chronique n°1
BLUES'N'ROLL. De retour après quatre années d'absence, pour son troisième opus, Petit Vodo poursuit sa relecture du blues en le déstructurant jusqu'à en tirer l'essence qu'il passe à la moulinette electro-punk. On peut dire de ce multi-instrumentiste, qu'il est un tripatouilleur génial n'hésitant pas à triturer tout ce qu'il touche, instruments divers et variés. Jugez-en plutôt, le performer joue de la batterie, de la guitare et de l'harmonica, il se débrouille au piano, à la basse, à la guimbarde et au godemiché ! Le one blues man band, livre avec cet opus, un album créatif et inventif, où se poursuit le dialogue désormais bien entamé entre le rock'n'roll et le blues qu'il campe dans notre siècle, loin des poncifs passéistes. Il est vraisemblable que les puristes du blues (du moins les plus sectaires d'entre eux) ne s'y retrouveront que difficilement, mais qu'importe et après tout tant pis pour eux. Pourtant A little Big Pig With A Pink Lonely Heart est l'un des albums les plus intéressants du moment qui prouve si besoin était que si Petit qu'il soit, le Vodo joue dès à présent dans la cour des grands. [Nadia & Dom Sarraï-Desseigne]

Crossroad #20 - mai 2004
chronique
n°2

NU-BLUES. Le Fameux 'French One Man Band of the Nu-Blues' est basé vers l'Ouest du Monde, là où l'on voit encore la lumière quand les autres ne la perçoivent déjà plus. Le Petit Vodo, c'est lui, a donc commis l'irréparable en sortant son missile blues promis il y a peu (voir Crossroad #19), une tornade nommée avec une dérision aiguë 'Un petit cochon avec un cœur rose solitaire'! Et soudain le blues entre dans le siècle, loin des musées et autres hommages actuels à peine bruyants, un blues aussi torturé que jadis, mais avec les moyens du moment, et le cœur (rose) d'un homme au croisement des musiques vraies et modernes. Ce disque est l'œuvre d'un enfants des Arts, génie des bidouillages sauvages et des scénarios ciselés dans l'écrin d'un film musical, des scénarios dessinés avec un soin qui frise l'excès et suspendus à la tradition par on ne sait quel fil ténu. Voilà un créatif définitivement ancré dans la vie du moment, perfectionniste dans l'âme, qui peint son œuvre avec des couleurs sonores chatoyantes, éclatées, vibrantes et calées au millimètre. Ce poète du blues de demain refuse le rock délabré et en saisit, avec une perception toute visionnaire, l'indéfinissable modernité de la Chose, musicale et technologique, en caressant les rythmes et les ruptures avec un phénoménal brio. Etiquetée comme Nu-Blues, cette musique vibratoire sourde de l'âme et du cœur, sinon de machines du XXIème siècle, mais surtout de l'imagination débridée de l'auteur ; cette musique c'est du blues vrai aux accents parfois roots et acoustiques (ah ces belles glissades sur le manche), parfois punk rock, mais toujours celui de l'émotion brute ! Glissant entre les gouttes du blues légendaire (il y a comme du Hound Dog Taylor dans cet Homme), le Petit Vodo ouvre la voie des musiques charnelles sans concession, violentes dans les riffs, juste les sentiments, brouillant les codes et les règles, brisant les portes (de la perception) et déclenchant, tant sa quête est forte, à la fois respect et effroi. Ce disque est une Oeuvre dont on espère qu'elle n'attendra pas le siècle suivant pour comprendre qu'elle annonce enfin l'avenir. [Francis Rateau]

Rock & Folk – #441 - mai 2004
S'il joue aujourd'hui les têtes de lard, Petit Vodo n'en est pas moins un des seuls artistes français à savoir encore ce que veulent dire ces deux mots simples : rythme et blues. Deux albums et des années de tournées non-stop ont valu à Sébastien Chevalier une réputation mieux ancrée en Angleterre que sous nos latitudes : il est même comparé à Jon Spencer, RL Burnside ou Beck. Et là, il y a clairement du vrai, l'animal jouant littéralement les hommes-orchestres sur scène et bidouillant en home studio les couches et les samples - c'est le côté Beck - tout en proposant un blues garage gavé aux stéroïdes, dans la lignée du Jon Spencer Blues Explosion. Petit Vodo décape lui aussi un blues trop souvent réduit de nos jours à une musique polie consommée par les bobos qui vont voir les documentaires de Scorsese. "A Little Big Pig..." attaque fort et dur, injecte ce qu'il faut de bizarrerie dans la sauce et ne relâche jamais la pression, quitte à négliger la progression et à faire un peu trop de surplace. Gorgé d'électro, chaque morceau triture jusqu'au Io-fi un élément du blues : la slide ("Sunset"), le talking-blues marmonné, une vibration à la Bo Diddley ("Bo Crash"), de l'écho façon studios Sun en 1954. Le bordélique bordelais convainc par son côté bricoleur et hilare, révélant au détour de chaque boucle une réelle connaissance et surtout une véritable ferveur pour le genre assez inaccoutumée chez nous. Il reste encore à Petit Vodo à savoir mieux exploiter et prolonger cette passion mais il vient de prouver ici que s'il se réclame du genre porcin, il relève plutôt du cochon truffier. [François Bacherig]

Punk Rawk # 15 - avril 2004
Retour inopiné du solitaire bordelais pour un formidable album. Jusque là, on ne faisait que se retourner sur son passage, désormais, on lui barrera la route pour l'obliger à nous serrer la pince. Ce disque longuement cogité ne fait aucun mystère de sa profonde inspiration. Petit Vodo s'intalle crânement entre le Blues Explosion et le blues des trottoirs pour un opus qui emportera même les suffrages de publics inattendus. [PF]

www.melodick.fr.st - 25.03.2004
Y a que les imbéciles qui changent pas d’avis et ouf ! ce matin je m’aperçois donc que je ne suis pas un imbécile. Malgré la pluie et le froid, la journée commence plutôt bien. Petit Vodo, comme son collègue Bob Log, n’a jamais réussi à m’amener au bout d’un album sans que je trouve ça chiant. Idem en concert, ce concept du «one man band» est impressionnant et puis ensuite il se fait rattraper par sa limite et on finit par s’ennuyer. Ce nouvel album fait donc un bras d’honneur à tout ce que je viens de dire. PV n’abandonne pas le blues, mais le sort de son ornière ultra roots lo-fi voix saturée pour lui mettre des guirlandes. Empruntant les chemins du JSBX (plus soul, plus groove, plus dansant), il plonge dans l’esprit d’un Suicide fun ou des (hélas, hélas) trop méconnus niçois Dum Dum Boys, géniaux bidouilleurs du R'n'R (voire des Littles Rabbits). Fini (ou presque) cette terre brûlée, sèche qui accrochait les oreilles, elle fait place au soleil avec piscine : le morceau d’ouverture "One Nite, No Way" est un tube soul pop avec chœur de jeunes filles en bikini (si si je vois les gens dans les notes de musique). Sur ce coup Petit Vodo m’a bien retourné, et je l’en remercie. note : 4.0/5 [Bob Morlock]

Rock & Folk – #443 - juin 2004
Petits clins d'oeil rapprochés aux 13th Floor Elevators, Bar-Kays ou Black Keys sur ces morceaux enregistrés durant l'été caniculaire de 2003. Ailleurs Petit Vodo rend hommage à Morphine ("Sweet as A Nut") et rappelle à deux reprises que Bo Diddley est toujours bien vivant. Bien vu. [Vincent Hanon]

Rock Sound #122 - mars 2004
Le one blues man band bordelais se rappelle à notre bon souvenir avec la parution d'un nouvel album sidérant, quatre ans après '69 Stereovox'. Le garçon a su mettre à profit son expérience au service d'un disque définitivement convaincant. Petit Vodo fait la nique à lui tout seul aux vaillants fantassins du blues rendu à sa plus simple expression, et en plus, il se permet avec grâce de titiller un gibier un peu plus consistant. Le Blues Explosion est clairement mis en joue. Ca paraît présomptueux de la part d'un homme seul, le format même du groupe est très mégalo, cela dit, ce nouveau chapitre révèle un gaillard qui a trouvé sa véritable vitesse de croisière. Petit Vodo est l'exact chaînon manquant entre Bob Log III et le Blues Explosion, il n'hésite pas à avoir recours à la technologie pour l'accompagner tout en conservant les deux pieds plantés dans le bayou. On dirait qu'une place lui était réservée, qu'elle l'attendait, ça y est, il l'occupe et ça va se savoir. Note : 8/10 [Patrick Foulhoux]

www.loreille.fr.fm
C'est assez rare pour être noté, cet album est un vrai album de rock'n'roll blues mais il est orchestré par une seule personne. Qui s'occupe de la batterie, des guitares, de l'harmonica, de la voix et quelques autre trucs en plus. C'est un "One man band of the nu- blues", à traduire blues moderne. C'est vrai que ça fait pas mal penser à Jon Spencer Blues Explosion dans la ré-appropriation rock'n'roll du blues, mais au risque de vous choquer je trouve ça mieux parce que ça part plus en couille. La musique est suave comme un bonbon au caramel fondu et la technique est au rendez vous. Comme je disais y'a pas si longtemps, c'est le genre de truc qui te donne envie de ramper sur le dos en te caressant les tétons !! La musique oscille entre des passages limite country déjantée; blues presque propre et autre bien crado. ça varie pas mal le long de l'album mais tout est bon. C'est la troisième production du bordelais qui a quand même, un bagage assez impressionnant vu qu'il a déjà joué dans divers groupes avant (allant du jazz au rock) et qu'il a fait des scènes énormes comme les Transmusicales ou les Eurockéennes. Ce qui est assez étonnant d'ailleurs puisque en écoutant l'album on se dit que c'est impossible que ce mec fasse des concerts. Et pourtant, ses shows sont définis comme un "one-man rock'n'roll circus" parce qu'en plus de tout jouer tout seul il fait aussi les visuels. C'est une très bonne production bien barré que je vous conseille vivement si vous aimez le wak'n'woll. Y'a ce qu'il faut de pétages de polmbs et ce qu'il faut de tenue musicale pour faire un très bon album de modern blues.

X-Rock #4 – mai 2004
Le nouveau dommage hémi-collatéral perpétré par le Girondin s'avère posséder la puissance de feu d'une redoutable torpille. Sa passion du blues et son amour du groove étayent des chansons pleines de vie et de couleurs qui, de chatoyantes à fortes en gueule, sont capables de passer par différentes humeurs avec aisance. Petit Vodo s'est fixé une règle, faire une chasse sans répit à l'ennui, pour un disque tout en mouvements. "A Little Big..." déroule sans accroc des chansons pleines de tempérament. Recommandé par votre boucher charcutier.

www.presto.presse.fr - juin 2004
Sans Jon Spencer Blues Explosion peut-être n'y aurait-il jamais eu de PETIT VODO ? Mais on va pas éternellement lui faire le procès d'être arrivé après et surtout d'être mal né : c'est-à-dire Français, du sud ouest qui plus est. D'autant plus que loin d'être un faussaire, PETIT VODO impose sa griffe sur la carrosserie de la belle américaine. Si on cite Boss Hog on ne fait pas beaucoup avancer le bazar mais si on évoque comme un croisement entre les regrettés Brainiac, le blues cra-cra de Fat Possum et une bonne dose de mégalomanie, on tient là un très bon disque de rock. Produit au garrot, interprété par un cabot vicelard ne cherchant qu'à se frotter sur la première guibole qui se trémousse, cet album donne largement plus que le change. Bien sûr que le PETIT VODO du sud ouest nous fait “l'américano” mais ce gros malin possède le charme des grands bluffeurs sans passer par la case escroc. De sales manières mais finalement très honnête, PETIT VODO est vraiment un grand mytho. [Bertrand Lanciaux]


Où l'acheter ?

sur Internet : Amazon.fr, fnac.com, Alapage.com... et bien sûr chez LOLLIPOP RECORDS 7 Impasse Monségur 13016 MARSEILLE France
Ph / Fax : 33.(0).4.91.03.74.02 http://lollipop.records.free.fr/
lollipop.records@wanadoo.fr

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